Le Consortium international des travaux publics (CITP), dirigé par l’homme d’affaires Seydou Kane, a repris les travaux sur l’axe fin pavés d’Angondjé château au lieu-dit Cap caravane, suite à l’injonction du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) ordonnant aux entreprises ayant reçu des fonds pour des travaux sous l’ancien régime de les achever sous peine de sanctions.
Cependant, les travaux effectués par le CITP à Angondjé, Cap caravane, sont critiqués pour leur très mauvaise qualité. La route en béton se révèle instable, et à certains endroits, le béton est coulé sans armature métallique en dessous, augmentant le risque de dégradation rapide.
Cette situation inquiète les résidents locaux et les usagers de la route, car une route instable présente des risques considérables pour la sécurité routière. Les conséquences d’une telle instabilité peuvent être graves, allant des accidents de la route dus à des chaussées fissurées à des dommages matériels et corporels pour les usagers.
De plus, le fait que le béton soit coulé sans armature métallique à certains endroits compromet gravement la durabilité de la route. Sans une structure de renforcement adéquate, le béton est plus susceptible de se fissurer et de se détériorer rapidement, ce qui entraîne des coûts supplémentaires pour les réparations et une perturbation constante du trafic.
Pour se soustraire, l’homme d’affaires crie sur tous les toits et à qui veut l’entendre que lesdits travaux sont financés sur fonds propres et qu’à ce titre, les autorités ne peuvent lui faire aucun reproche sur la qualité de l’ouvrage. Une information à mettre au conditionnel qui jette cependant le discrédit sur le CTRI qui dit avoir mis plusieurs milliards de fcfa à disposition des entreprises pour la réfection et la construction des voiries du grand Libreville et de l’intérieur du pays.
Les travaux du Cap caravane soulèvent des préoccupations majeures quant à l’engagement réel de l’homme d’affaires Seydou Kane envers la sécurité et le bien-être des citoyens gabonais. Ils soulignent également le besoin urgent d’une surveillance accrue et d’une sélection rigoureuse des entreprises chargées des projets d’infrastructure, afin de garantir la qualité et la durabilité des réalisations pour le bien-être de la population.
Le gouvernement de Transition est appelé à prendre des mesures immédiates pour remédier à cette situation et garantir la réalisation de travaux de qualité conforme aux normes de sécurité et de durabilité.
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